Gouvernance d’Internet : continuons à faire entendre la voix de la France et de l’Europe
La gouvernance d’Internet a gagné en visibilité et en audience grâce à la conférence NetMundial organisée par le Brésil le 24 Avril 2014. Continuons à nous impliquer pour que la France et l’Europe trouvent leur place dans ce débat.
Paris, le 30 Avril 2014 - La gouvernance d’Internet regroupe des concepts et des acteurs tellement variés que ce sujet est longtemps resté technique et obscur. De fait il englobe des enjeux à fois économiques, politiques, sociaux et techniques et des acteurs très divers : secteur privé, société civile, associations, États, organismes divers ayant des statuts hybrides. Chacun ayant des intérêts qui lui sont propres, le sujet a donné lieu à beaucoup de cacophonie et n’a pas encore atteint le grand public qui ne perçoit pas l’impact de la gouvernance d’Internet dans sa vie de tous les jours. C’est pourquoi l’Institut G9+, think tank du numérique, s’est de nouveau penché sur ce sujet en organisant le 10 avril 2014 une conférence sur ce sujet. (NB : le G9+ avait organisé dès février 2004 la première conférence internationale qui avait suivi le 1er Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) de Genève. Le G9+ avait également promu et participé à l’organisation d’EGENI 2004, les Etats Généraux du Nommage Internet.
1. Faire-savoir. Pour que le sujet et ses enjeux soient bien compris il faut le vulgariser et ne pas le laisser aux mains des techniciens et des juristes. Le besoin d'évangélisation du sujet est grand : trop peu de citoyens ont conscience que la gouvernance d’Internet les concerne et que cette question reste à la portée de tous. Simplification, approche pédagogique et surtout compréhension des enjeux sont les priorités. Par ailleurs, de nombreuses remarques reviennent régulièrement sur le peu d’intérêt de la classe politique pour la Gouvernance d’Internet, certainement le reflet de la faible préoccupation des citoyens eux-mêmes. La non présence de politiques au Forum de la Gouvernance Internet, organisé le 10 Mars 2014 Paris, en est un exemple. Si l’appareil politique français, mais aussi européen, doit se saisir de ce sujet, il se doit de contribuer au faire-savoir et à la sensibilisation de la population aux enjeux qui les touchent : la protection des données et la neutralité du Net notamment. La présence de la secrétaire d’Etat au Numérique, Axelle Lemaire, à la conférence NetMundial d’Avril 2014 va dans le bon sens et doit initier le début d’une implication des politiques français dans les débats.
L’exemple de l’ICANN et des noms de domaine : comment une question technique a un impact business majeur
Sans entrer dans les détails rappelons seulement que l’ICANN est une société américaine qui gère les noms de domaine « .com » et « .net ». Elle délègue à l’AFNIC (Association loi 1901) la gestion des « .fr ». Jusqu’à présent l’ICANN était une société américaine contrôlée par le Département du Commerce américain et ce contrôle l’empêchait de jouer son rôle de régulateur. C’est pourquoi la multi-gouvernance de l’ICANN a souvent été demandée.
Le rapport entre noms de domaine, gestion des adresses IP, business et compétitivité n’est pas évident au premier coup d’œil. Quand une entreprise ou un particulier veut créer un site web et enregistrer un nom de domaine il ne voit pas en quoi le fait qu’il soit géré par l’ICANN, l’AFNIC ou Tartempion est important. Ce qui compte c’est que le nom de domaine soit libre et que la personne, publique ou privée, puisse diffuser du contenu important pour elle via son site web. Les enjeux deviennent beaucoup plus palpables dès que l’on parle des noms de domaine de second niveau dont l’impact sur une profession peut être retentissant comme par exemples les « .vin », « .archi » ou même ou « .XXX » (pornographie). « Jusqu'à présent, les règles étaient édictées, dans des salles obscures et fermées, par des informaticiens qui n'avaient pas forcément réalisé que les décisions de l'ICANN prises lors d'une réunion technique en Californie pouvaient avoir un immense impact, par exemple, sur les producteurs de vins en Australie », comme la secrétaire d’Etat au Numérique Axelle Lemaire l’a rappelé le 25/04/2014.
Changement majeur, les Etats-Unis ont annoncé en Mars 2014 qu’ils allaient abandonner le contrôle de cette société. L’ICANN va changer de statut en 2015 pour devenir une société gérée par plusieurs pays et dont le siège ne sera plus en Californie mais très probablement en Suisse. C’est un premier pas important et il faut continuer dans cette lancée.
2. Pour être considéré, il faut peser. Autant il est facile de prendre part au débat, autant il est difficile de faire évoluer le modèle actuel qui défend différents intérêts. Alors comment faire poids ? Parmi les pistes les plus significatives il y a : les puissances économiques, l’essor d’un nouveau marché tel que l’Internet des Objets, la francophonie, et la loi comme principe inaliénable auquel personne, qu'il s'agisse d'une entité morale ou physique, ne peut se soustraire.
Premier élément notoire, les véritables avancées sur le sujet n’ont jamais lieu lors des rencontres internationales — comme les Governance Internet Forum (GIF ou FGI en français), les EGENI, les SMSI et autres — mais plutôt lorsque les puissances économiques ont protesté. Malheureusement, ces puissances économiques sont aujourd’hui sans exception américaines: les GAFA (Google, Apple, Facebook, Amazon), auxquels on peut encore ajouter Microsoft et Yahoo! C’est pourquoi si la France veut aussi jouer un rôle politique, elle doit s’appuyer sur sa propre économie numérique. Criteo représente un bon exemple qu’il faut dupliquer. L’Internet des Objets incarne l’espoir que les entreprises françaises, championnes dans leurs domaines, seront les leaders mondiauxd’ici 2020. En ayant un poids majeur dans l’économie numérique mondiale, la France réussira à peser dans la géopolitique d’Internet. L’Europe est une voie évidente pour peser dans les négociations internationales et la francophonie (77 Etats et gouvernements) est une piste à explorer aussi. Sur Internet, la langue est un ciment – ciment qui manque actuellement à l’Europe. Pour autant la France et l’Europe peuvent contribuer à réduire la fracture numérique au niveau mondial (francophone, hispanophone et anglophone).
3. Repenser la gouvernance d'internet dans son ensemble. Afin de jouer un rôle à la fois fort et pérenne pour la France et pour l’Europe, il faut définir un modèle alternatif défendu par les différents acteurs (Etats, secteur privé, associations, organismes de normalisation, mouvement citoyen, etc._), car les discussions se multiplient mais n’aboutissent pas toujours à des propositions et des actions concrètes.
L’exemple du Brésil et de l’adoption d’une Constitution de l’Internet le 23 Avril 2014 est une piste intéressante. Cette loi fixe les droits et les devoirs des usagers des entreprises et des gouvernants, et est destinée à servir de référence La loi assure « la protection de la confidentialité de l'usager contre toute violation ou utilisation indue des données des internautes brésiliens ». Elle garantit également la liberté d'expression et la « neutralité ».
Cette loi brésilienne ne résout pourtant pas le problème de la gouvernance mais impose une régulation locale. En effet, le vrai régulateur d’Internet demeure le juge, car il est le seul à pouvoir punir localement, pouvant ordonner des publicités pouvant entacher l’e-réputation d’une entreprise, une véritable menace prise très au sérieux par les puissances économiques américaines car l’image d’une marque vaut bien plus qu’une amende même très lourde.Si nous voulons un « Internet pour tous » et rester cohérent, il faudra définir un modèle de gouvernance qui permette à des nations comme la Chine et la Russie de « gouverner » Internet dans leurs « frontières numériques » sans pour autant tomber dans une « balkanisation » d’Internet, régulièrement évoquée. Ainsi il faut bien noter la différence entre les notions de gouvernance d’Internet et gouvernance sur Internet : une gouvernance d’Internet unique au niveau mondial avec une gouvernance sur Internet plurielle selon les Etats.
4. Continuer à prendre part aux instances de gouvernance d’Internet… L’ICANN représente certainement la partie émergée de l’iceberg qui monopolise constamment le débat et occulte les autres aspects de la problématique (W3C, ISOC, IETF, etc.). Donc il faut prendre part à la « gestion » de l’ICANN mais surtout ne pas oublier le W3C, l’ISOC, l’ONU, l’UNESCO et les autres_. Pour rappel, le problème de sécurité évoqué lors de l’affaire Snowden — tout comme la dernière faille Heartbleed — n’a strictement rien à voir avec l’ICANN qui n’adresse pas ces aspects techniques. Il conviendrait de s’interroger plutôt sur les instances de normalisation technique, leur gouvernance et l’efficacité de cette gouvernance.
La conférence NetMundial a été un jalon important. Le prochain rendez-vous est l’Internet Governance Forum (IGF) de Septembre prochain, en Turquie, qui veillera à la mise en œuvre des principes adoptés à São Paulo. La gouvernance d’Internet est un sujet certes complexe mais néanmoins fondamental, qui ne peut être convenablement adressé qu’avec le support de forces économiques mondiales. Le politique et le secteur privé doivent être alignés dans une stratégie commune. Ce que font les Etats-Unis depuis toujours. Charge à la France, à l’Europe ou pourquoi pas à la francophonie de prendre en compte les différents facteurs et faire évoluer la gouvernance d’Internet dans l’intérêt de tous.
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Cette contribution est portée par l’Institut G9+ avec la participation des associations d’anciens des grandes écoles : Centrale informatique, électronique et télécommunications, ESCP Europe Digital & Business, Supélec Numérique, Arts et Métiers informatique et télécoms, Télécom ParisTech, Mines Informatique, Club Dauphine SI, Essec business & technologies, Club Télécom INSEAD, Club SI GEM GN. Les contributeurs : Fabien Astic, Guy de Swiniarski, Luc Domissy, Yvan Erard, Rodolphe Falzerana, Valentine Ferréol, Frédéric Lau, Pascal Maudet, Alain Moscowitz, Thanh Nguyen, Claire Paponneau, Rémi Prunier, Christophe Rufin.
Avec le concours des intervenants à la conférence G9+ du 10/04/2014 : Andrea Beccalli, Bernard Benhamou, Pierre Bonis, Nathalie Chiche, David Fayon, Lee Hibbard, Olivier Itéanu, Stéphane Van Gelder.
Créé en 1995 par la réunion de neuf groupes "technologies de l'information" d'anciens de grandes écoles françaises le G9+ s’est progressivement élargi et représente aujourd’hui 20 communautés d'anciens de toutes formations de HEC à Polytechnique en passant par Sciences-Po et l’école des Arts et Métiers. Il représente 50 000 professionnels du numérique et constitue une plate-forme sans équivalent d'études et d'échanges sur le numérique. L’Institut G9+ apporte un éclairage investigateur, constructif et audacieux sur les secteurs du numérique, en transformation permanente. Acteur indépendant, il catalyse et agite les tendances d’aujourd’hui et de demain – technologiques, sociétales, marchés, management, usages – en organisant une trentaine de conférences par an, ouvertes à tous. Il a pour ambition d'être un think tank de référence dans ce secteur. Pour en savoir plus: www.g9plus.org
Contact Presse : Natacha Heurtault, (natacha.heurtault@communication-rp.fr)
Suite à son étude mondiale "Global Digital Audience Report", Turn vien de publier les chiffres spécifques à la France qui indiquent que:
- Les impressions en volume ont augmenté de 7,2% au deuxième trimestre (Avril - Juin 2013) par rapport au 1er trimestre. Les chiffres par canal de diffusion sont:
- Publicité sur réseaux sociaux (notamment Facebook): + 19,3%
- Publicité au format Display: + 4,8%
- Mobile: - 68,4%
Les 4 formats préférés sont:
160x600, 300x250, 728x90 (pour le display)
320x50 (pour le mobile)
eCPM et tendances par segment:
À travers tous les canaux, le eCPM en France a augmenté de 34,65% pour sur le 2ème trimestre par rapport au 1er trimestre.
Le display a connu la plus forte croisssance avec +38,7% au 2ème trimestre.
Il convient également de noter l'augmentation de la demande pour la publicité sur les réseaux sociaux, où eCPM augmenté de 10,7% au 2ème trimestre.
Display -+ 38,7%
Mobile - 501%
Social - +10,7%
Les cinq premiers eCPM pour la France à travers tous les canaux se trouvent dans les secteurs suivants:
1. Maison et jardin
2. Automobile
3. Ordinateurs et appareils électroniques
4. Habillement
5. Télécoms
L’étude Digital Audience de Turn met en lumière les bénéfices d’une stratégie cross-canal
Téléchargement GlobalDigitalAudReport_June2013_FINAL
Téléchargement GlobalDigitalAudReport_GlobalInfographic_June2013
La seconde édition de l’étude montre que le top 2% des clients est quatre fois plus susceptible de s'engager sur plusieurs canaux avec les marques. Les annonceurs dépensent 108% de plus pour l’atteindre.
Paris, le 15 Juillet 2013 - Le top 2% de l'audience mondiale est quatre fois plus présent sur plusieurs canaux publicitaires (une combinaison de mobile, display, social et vidéo) que les autres - selon le dernier rapport sur l’audience numérique de Turn, un des leaders des technologies publicitaires à destination des acteurs du Real Time Bidding (RTB). Cette élite numérique est tellement active que les annonceurs dépensent 108% de plus pour l’atteindre que pour attendre n’importe qui d’autre.
Cette étude, disponible ici, donne des informations très fines aux responsables marketing qui souhaitent atteindre leur audience à travers des campagnes de publicité au meilleur prix. L’étude se base sur une analyse des données issues de la plateforme Turn, qui prend chaque jour plus de 75 milliards de décisions publicitaires (enchères en ligne), analyse plus de 1,5 milliards d’attributs clients anonymes et fournit un accès instantané à des milliards d'impressions publicitaires - résultant en une capacité inégalée à fournir des informations très précises.
Augmentation du eCPM sur la vidéo (+10,4%), le display (+15%), le mobile et Facebook (+62%)
L’étude permet de connaître le eCPM à travers les canaux et les régions aux États-Unis, en Europe et en Asie-Pacifique. Ces données montrent aux annonceurs comment ils peuvent atteindre leur audience efficacement sur une grande échelle.
• La vidéo en ligne est devenue beaucoup plus chère, avec une hausse du eCPM de 10,4% : de 9,99 dollars au premier trimestre 2013 à 11,03 dollars au second trimestre. Un grand nombre d'impressions se sont déplacées du bas de la fourchette (les 25% des prix les plus bas) vers la gamme de prix moyens (vers la médiane). Ceci est révélateur d'un marché arrivé à maturité, où la part de l’achat opportuniste à l'extrémité inférieure est en train de diminuer.
• Le eCPM du display a poursuivi son ascension et a augmenté de 15%, passant de 1,06 $ au 1er trimestre à 1,22 $ au second trimestre. Cette hausse est due à la croissance des places de marchés privées qui permettent de définir un plancher pour les prix et à la croissance du recours aux données payantes par les annonceurs pour trouver un inventaire plus pertinent.
• Le eCPM mobile a augmenté en flèche, passant de 0,72 $ au 1er trimestre à 1,01 $ au deuxième trimestre. Cette poussée est due à l'augmentation de la demande des annonceurs pour un inventaire de qualité, et en particulier une concurrence pour l’inventaire iOS (iPhone et iPad), qui génère un eCPM élevé.
• Le eCPM sur les réseaux sociaux a augmenté de 62% grâce à Facebook et son ad Exchange. Il est passé de 0,24 $ au 1er trimestre à 0,35 $ au second trimestre. Les grandes marques ont désormais intégré Facebook comme source d’impressions premium pour le retargetting.
Le segment d’audience premium, l'élite numérique, gagne en moyenne 76.900 dollars par an (ou l'équivalent), est âgé de 21 à 34 ans, et ce sont des « cols blancs ». L’étude de Turn explore l’élite numérique avec un niveau sans précédent de données et d’informations sur qui ils sont, à quel moment et où ils s’engagent le plus avec les marques. L’étude montre que ces clients sont aussi ceux qui sont les plus cross-canal au monde.
Les principales conclusions de l’étude sont les suivantes:
• Le top 2% est 32 fois plus susceptibles que les autres internautes de s'engager avec les marques à travers trois canaux ou plus.
• Leurs habitudes les rendent très attractifs pour les annonceurs qui ont dépensé 40% de plus pour les atteindre au 2ème trimestre 2013 qu’au 1er trimestre.
•83% de cette élite numérique vit aux États-Unis, ce qui représente une baisse
de 2% par rapport au premier trimestre. Comme prévu, la forte croissance des
marchés en Europe, Asie-Pacifique et Amérique du Sud en font un groupe
véritablement mondial.
• Aux États-Unis, l'élite numérique aime les fast-food, les magasins de vêtements pour hommes et possèdent un diplôme d'études supérieures.
• L’élite numérique britannique aime les documentaires et les comédies, et préfère courir plutôt que jouer au golf.
• En Allemagne, l’élite numérique est obsédée par les voitures, suit la politique et adore la soupe.
• L'élite numérique française suit les questions économiques et est très réceptive aux bonnes affaires.
• L’élite numérique italienne regarde beaucoup de comédies dramatiques et dépense beaucoup dans les vêtements de luxe et les animaux domestiques.
• Aux Pays-Bas, l'élite achète surtout des livres et les voyages et aime beaucoup le hockey sur gazon.
«Les annonceurs commencent à comprendre l'intérêt pour leurs propres marques de s’engager sur le segment de l’élite numérique et d’entrer en relation avec eux sur tous les canaux», explique Paul Alfieri, vice-président du marketing de Turn. "En 2013, nos clients ont augmenté de 200% l'utilisation des données payantes pour cibler des campagnes à travers le mobile, le display la vidéo et les réseaux sociaux. Le gain est clair. Les résultats sont meilleurs quand les marques touchent les consommateurs sur tous les canaux sur lesquels ils sont.»
Turn fournit deux applications de marketing en temps réel: Audience Suite, une plateforme de gestion de données (DMP) et Campaign Suite, une plateforme media d’achat pour la publicité vidéo, mobile, sociale et display. Turn travaille avec les plus grandes entreprises, agences et trading desks du monde tels que Aegis, Dell, Experian, IPG / Mediabrands, OMG, Sky et Vivaki.
A propos de Turn
Turn fournit en temps réel des informations qui transforment la manière dont les agences de publicité et les responsables marketing prennent leurs décisions. Les applications cloud et l’architecture puissante de Turn travaillent de concert pour fournir une vue globale des clients, exécuter des campagnes cross-canal et se connecter à un écosystème de plus de 100 partenaires. Turn est basée dans la Silicon Valley et fournit sa plateforme, ses produits et ses services partout dans le monde. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.turn.com ou suivez @turnplatform sur Twitter.
Lagardère Publicité, avec plus de 70 sites (touchant 49 % de la population internaute) et, par ailleurs, membre fondateur de LA PLACE MEDIA (1ère place de marché privée, avec plus de 100 sites de marque et 28,6 M de VU) amplifie son audience en créant le network SpreAD, avec LA PLACE MEDIA, et lance sa 1ère offre d’extension d’audience. Cette offre se base sur la solution Turn, leader des technologies publicitaires à destination des acteurs du Real Time Bidding (RTB). En effet le module Campaign Suite de Turn permet à Lagardère Publicité d’amplifier ses campagnes premium, en ciblant les internautes d’un de ses sites, et en les retouchant, hors de leur support d’origine, dans leur parcours de navigation, sur LA PLACE MEDIA.
L’offre SpreAD de Lagardère Publicité est une offre graduée, en fonction du degré d’affinité recherché, puisqu’il est possible de retoucher l’internaute d’un site, voire d’une rubrique.
Yannick LACOMBE, Directeur général adjoint Marketing et Stratégie de Lagardère Publicité, déclare : «L’offre SpreAD, en partenariat avec TURN et LA PLACE MEDIA, est une opportunité unique pour Lagardère Publicité d’étendre l’audience de ses sites à un environnement, premium et exclusif, constitué de grandes marques média. Elle permet aux annonceurs de prolonger leurs campagnes en maintenant leur exigence de ciblage. Cette offre s’inscrit résolument dans la démarche innovation de notre régie.»
Jean-Claude Muratore, DG de Turn France commente « Nous sommes très fiers d’avoir été choisis par Lagardère Publicité, éditeur fondateur de LA PLACE MEDIA. Ce choix symbolise l’excellence technologique de TURN qui est un des premiers fournisseurs mondiaux de technologies RTB. Turn permet ainsi à Lagardère Publicité d’optimiser sa stratégie d’innovation et de performance qui est au cœur de sa communication digitale ».
A propos de Turn
Turn fournit en temps réel des informations qui transforment la manière dont les agences de publicité et les responsables marketing prennent leurs décisions. Les applications cloud et l’architecture puissante travaillent de concert pour fournir une vue globale des clients, exécuter des campagnes cross-canal et se connecter à un écosystème de plus de 100 partenaires. Turn a été classé numéro 1 par Forrester Research pour sa vision et sa présence sur le marché. Pour plus d’informations, rendez-vous sur www.turn.com ou suivez @turnplatform sur Twitter.
Grand débat organisé par le G9+: Quel avenir à l'horizon 2020 pour les opérateurs télécom? RV le 24 juin à 18h30
Cinq personnalités majeures du secteur apporteront leur propre vision sur les évolutions à venir : usages, technologie, valorisation financière, aspects économiques et politiques, ...
Côté scène : augmentation des usages et débits, mobilité, objets intelligents/connectés, virtualisation (cloud), hébergement applicatif … , une profusion de nouvelles offres à donner le tournis. Côté coulisse : une concurrence féroce entre les opérateurs télécom et les acteurs venant du web, dont le marché mondialisé et les autorités de régulation sont les arbitres. Dans un tel contexte, combien d'acteurs subsisteront d’ici 5 ans et quels seront leurs positionnements, leurs stratégies industrielles et les chaines de valeurs associées ?
Tradition « sans langue de bois » oblige, le G9+ vous permettra d’interagir avec eux, de challenger leurs visions et de déceler des opportunités personnelles, professionnelles et business pour les 5 années à venir. A l’issue de la conférence, un cocktail permettra de prolonger les échanges avec les intervenants.
Pour s'incrire en ligne
Intervenants
François Artignan, Head of Media and Telecom Finance de BNP-Paribas
Thierry Bonhomme, Directeur Executive de FT – Orange
Philippe Distler, Membre du Collège de l’Arcep
John Stratton, President de Verizon Enterprise Solutions
Richard Viel, Directeur Général des Opérations Commerciales de Bouygues Telecom
Animation : Yves Gassot, Directeur Général de l’IDATE
Cet échange sera animé par l’un des meilleurs spécialistes du secteur : Yves Gassot, DG de l’IDATE.
Date
le lundi 24 juin 2013 à 18:30
Lieu
Maison des Arts & Métiers
Salle la rochefoucauld
9 Avenue d'Iéna, 75016 Paris
Organisateur
G9+
Programme
Le cycle prospective du G9+ présente :
OPERATEURS TELECOMS : DINOSAURES OU MUTANTS?
Retrouvez dès maintenant la vidéo d'introduction sur G9plus.TV et réagissez !
La campagne basée sur Turn a généré 62% des engagements sur site pour seulement 5,5% du budget média digital. Le Coût Par Engagement (CPE) a été 11 fois plus bas que la moyenne du plan média digital.
Paris, le 4 juin 2013 -Microsoft a confié à Cadreon, de septembre à décembre 2012, la mise en place d’une campagne de publicité pour augmenter la notoriété de Windows Server 2012. Pour relever ce défi, Cadreon a choisi Turn, leader des technologies publicitaires à destination des acteurs du Real Time Bidding (RTB), dont la valeur ajoutée est de connecter des marques et des audiences grâce à sa plateforme d’achat media (Demand Side Platform).
L’enjeu
Microsoft France souhaitait faire connaître sa nouvelle ligne de serveurs Windows 2012 à destination des entreprises et a pour cela mis en place une campagne multicanal et un microsite spécifique, très riche en contenu afin que les personnes intéressées puissent obtenir et télécharger plus d’informations.
Cette campagne qui a représenté 5,5% du plan media digital s’est étalée sur quatre mois (de Septembre à Décembre 2012) et a inclus de l’achat en e-mailing, display et mobile. Microsoft voulait être sûr d’atteindre son audience, c’est-à-dire les professionnels et décideurs IT, de manière fine et pertinente. L’objectif était de recruter et engager ces audiences vers le microsite tout en optimisant les coûts globaux.
La stratégie
Cadreon, avec
l’agence media UM qui a supervisé l’ensemble de la campagne de Microsoft
France, a choisi Turn Campaign Suite pour susciter de l’intérêt et de
l’engagement avec le microsite Microsoft Windows Server qui a été mis en place.
Cette solution a permis à Cadreon:
- D’atteindre la cible Décideurs IT dans les entreprises en utilisant la puissance des inventaires des principaux ad-exchanges (comme Microsoft Advertising Exchange, Rubicon Project, Doubleclick…)
- De cibler l’audience pertinente à travers des sites IT et high-tech en combinant ciblages comportemental et contextuel.
- De diminuer le Coût Par Acquisition (CPA) en optimisant la campagne à l’aide de différents formats créatifs et selon l’heure de la journée à laquelle le contenu est diffusé.
Les Résultats
La campagne basée sur Turn a généré 62% des engagements sur site pour seulement 5,5% du budget média digital. Le Coût Par Engagement (CPE) à travers Turn a été 11 fois plus bas que la moyenne du plan média digital.
Une fois que les visiteurs arrivaient sur le site, 65% d’entre eux ont consulté un ou plusieurs contenus additionnels. 22% d’entre eux ont téléchargé un livre blanc et 13% ont demandé à avoir plus d’information.
"Afin de générer 62% des engagements sur site avec 5,5% du budget des médias, nous avons mené un comparatif méthodologique complet. Le choix de la plate-forme de Turn a reposé sur sa puissance et la pertinence de son algorithme. L’utilisation de Turn a éliminé toutes les barrières techniques pour nous permettre de nous concentrer sur l’efficacité de la campagne. » précise Matthieu Hugues, Directeur des campagnes de Cadreon France.
Jean-Claude Muratore, DG de Turn France précise : « Turn est une plateforme technologique très puissante et dont la caractéristique est d’être indépendante de toutes sortes d’inventaires. Nos algorithmes recherchent constamment le meilleur inventaire au meilleur prix et c’est ce qui explique le très fort taux de satisfaction de nos clients. Tant en termes d’atteinte de leur cible et d’engagement avec leur audience que de maîtrise des coûts ».
A propos de Turn
Turn fournit en temps réel des informations qui transforment la manière dont
les agences de publicité et les responsables marketing prennent leurs
décisions. Les applications cloud et l’architecture puissante travaillent de
concert pour fournir une vue globale des clients, exécuter des campagnes
cross-canal et se connecter à un écosystème de plus de 100 partenaires. Turn a
été classé numéro 1 par Forrester Research pour sa vision et sa présence sur le
marché.
Pour plus d’informations, rendez-vous sur turn.com ou suivez @turnplatform sur Twitter. Téléchargez l’étude The Digital Audience ici!
A propos de Cadreon
Cadreon est la solution d’Ad Exchange de Mediabrands (Groupe Interpublic), opérant les campagnes RTB pour les agences Initiative, UM et MAP. En combinant technologies, inventaires et data anonymes, Cadreon propose un service exhaustif de gestion des audiences permettant aux annonceurs de toucher plus de 97% des internautes français de manière ultra-ciblée, optimisée et au meilleur prix du marché. Cadreon a été classé n°1 des trading desks agence en terme de diffusion la plus respectueuse des marques (Décembre 2011 / DoubleVerify).
Une agence engagée et responsable dont la raison d’être sera de préparer, engager et protéger ses clients dans un monde digital.
Paris, le Mercredi 20 mars 2013 - Quatre mois après avoir quitté Edelman où il était Directeur Général Adjoint pour l’Europe, le Moyen Orient et l’Afrique, Christophe Ginisty, ancien fondateur et directeur général de l’agence Rumeur Publique, actuel président de l’International Public Relations Association (IPRA) et créateur de la conférence Reputation War en Janvier 2013, annonce aujourd’hui la création d’une toute nouvelle agence, Open Agency, dont la raison d’être est de « préparer, engager et protéger » dans un monde digital.
Dévoilé également aujourd’hui, le logo de la nouvelle agence met en avant « Open » qui est le maître mot de l’agence, de son positionnement et de sa valeur ajoutée. Il représente également un colibri pour mieux figurer l’extraordinaire rapidité des conversations et l’agilité à laquelle les organisations et les dirigeants doivent faire face. Logo Open Agency
Une offre inspirée par la réalité des médias sociaux
L’environnement des agences de relations publics et d’influence a changé complètement et Open agency est née de 3 constats :
- Les parties prenantes se sont multipliées, provoquant une dissémination de l’influence,
- Les flux d’information se sont diversifiés, tant dans leur nature que dans leur forme,
- Les vulnérabilités ont augmenté pour les organisations et les dirigeants du fait de l’attention croissante et la prise de parole du public.
Il n’est plus possible de faire des relations publics comme avant et le digital n’est pas une extension de services existants comme le proclament trop souvent les agences. Le digital est le pivot et l’inspirateur d’une nouvelle approche qui, au sein de Open Agency, se déclinera par trois approches complémentaires :
#1 — Transformer
Amener les organisations et les dirigeants à percevoir quels sont les grands enjeux de la gestion de la réputation dans un monde connecté et toujours actif. Eveiller, former et accompagner dans un processus de transformation et d’adaptation au digital.
Services associés : Ecoute et monitoring, audit de réputation, audit organisationnel, adaptation de la structure au digital, gestion de l’identité numérique, préparation à la communication de crise, formation au digital, média trainings, coaching de dirigeants
#2 — Engager
Définir des stratégies et exécuter des actions qui permettent à nos clients de faire entendre leur voix et sortir du lot. Engager un dialogue constructif avec tous les influenceurs, des journalistes aux blogueurs en passant par les utilisateurs des réseaux sociaux.
Services associés : relations médias, relations influenceurs, affaires publiques et lobbying, création d’espaces sur les réseaux sociaux, community management stratégies de brand content, création de sites, blogs, médias sociaux, création d’applications.
#3 — Protéger
Gérer les situations sensibles et les cas de communication de crise. Concevoir et organiser des actions qui s’appuient sur une prise de parole rapide et responsable pour protéger la réputation et restaurer la confiance de l’opinion de manière durable.
Services associés : gestion de situations sensibles, communication de crise, création et gestion de cellules de crise, porte-parolat, mise en place et gestion de hotline, création et animation de médias sociaux, community management, mesure de la réputation.
Open Agency travaillera au service d’organisations mais aussi de dirigeants désireux de maîtriser tous les aspects de leur réputation.
Un fonctionnement en réseau
Grace au web social, le monde fonctionne désormais en réseau. Open Agency également. Dès sa création, Open Agency s’appuie sur des experts qui ont accepté de rejoindre l’agence pour constituer une véritable fédération de talents. Autour de Christophe Ginisty, ces professionnels reconnus de l’influence et du digital formeront une équipe de spécialistes afin d’adresser toutes les problématiques des relations publics et de l’influence digitale. Parmi eux on peut citer :
- Frédéric Chevalier, expert du web marketing et du community management, ancien reponsable de la communication online du Medef,
- Olivier Cimelière, expert de la communication d’entreprise, ancien directeur de la communication du groupe Ipsos et de Google France.
- Virginie Debuisson, experte des relations publics, créatrice de l’agence Valeur d’image,
- Natacha Heurtault, experte des relations médias et des réseaux sociaux d’entreprise et membre de l’association Media Aces
- Matthieu Ladiray, expert du référencement et de l’acquisition de trafic.
Open Agency étendra ce réseau et lancera prochainement un appel pour que d’autres professionnels des relations publics et de l’influence digitale rejoignent l’agence et constituent, à terme, le plus grand réseau d’experts de France.
Un engagement militant et responsable.
Open Agency édite un « manifesto » destiné à inspirer son positionnement et guide ses actions au quotidien. Les collaborateurs de l’agence et les experts associés devront chacun s’engager sur le respect sans équivoque de ses dispositions.
Le manifesto Open Agency est ainsi rédigé :
#1 — POSITIONNEMENT
Open Agency privilégie les actions au service d’organisations et de dirigeants engagés dans une démarche responsable et éthique, soucieux de l’environnement, de leur communauté et attentives aux retombées durables.
#2 — RESPONSABILITE & DÉONTOLOGIE
Open Agency et ses partenaires font du résultat l’inspiration première de leurs actions. Ils s’engagent sur des objectifs clairs et mesurent les résultats de manière objective et factuelle. Open Agency et ses partenaires respectent et font leurs les codes de déontologie édictés par les principales organisations professionnelles et notamment ceux qui forment le socle de l’International Public Relations Association.
#3 — INNOVATION
Open Agency et ses partenaires remettent régulièrement en cause leurs propres méthodologies et mènent une veille permanente pour transposer l’innovation en opportunités permettant de concevoir et exécuter des campagnes créatives au service de leurs clients
#4 — CAPITAL HUMAIN
Open Agency est une organisation qui place l’individu au centre de son développement. A ce titre, l’agence s’engage à promouvoir une gestion des ressources humaines inspirée par la confiance, le respect de la diversité et la volonté de former ses collaborateurs pour leur offrir des perspectives professionnelles.
#5 — EXEMPLARITÉ & PHILANTHROPIE
Open Agency s’engage à se comporter de manière éthique et responsable dans les principaux aspects de son fonctionnement et à mettre régulièrement et bénévolement ses compétences au service de causes sélectionnées pour leur pertinence et leur degré d’urgence.
La déclinaison de l’ouverture
Le choix du mot « open » ne doit rien au hasard. L’agence le conçoit comme une promesse essentielle qui se déclinera au service des ses clients de quatre manières complémentaires :
#1 — Organisation dans le Cloud
L’agence privilégie en interne comme dans sa relation client au quotidien une utilisation des technologies permettant de partager le maximum de ressources et ainsi optimiser la communication, le partage et le suivi en temps réel.
#2 — Développement de la créativité
L’agence organise gracieusement pour ses clients des sessions de créativité tous les trimestres avec la participation d’intervenants extérieurs afin de favoriser la production d’idées neuves.
#3 — Transparence
L’agence s’engage à donner libre accès à l’ensemble de ses ressources et à partager la connaissance de manière totalement ouverte. Les éléments de facturation seront également gérés en toute transparence.
#4 — Responsabilité
L’agence s’engage sur l’atteinte de résultats et accepte qu’une part variable de sa rémunération soit indexée sur sa capacité à atteindre les résultats fixés régulièrement au fil de la collaboration.
Contact presse : Christophe Ginisty - christophe@openagency.fr
Dans un contexte où l’information est répliquée de manière quasi-instantanée et se déplace presque aussi vite que la lumière, les marques et les personnes sont très exposées au risque de crise de réputation. L’IPRA, International Public Relations Association, et le Syntec Conseil en Relations Publics, unissent leurs forces pour organiser une conférence sur le thème de la « ReputationWar ».
La conférence proposera des clés de lecture pour appréhender ce nouvel espace public en perpétuelle effervescence et apporter des solutions concrètes pour gagner le combat quotidien de l'engagement.
Programme:
Lecko a étudié les sites de campagnes des candidats aux élections présidentielles pour en faire ressortir les bonnes pratiques.
Paris, le 4 Décembre 2012 – Lecko, cabinet de conseil en organisation et nouvelles technologies, a analysé les dispositifs de campagne web des partis politiques français et américains à travers une méthodologie d’évaluation des intentions d’usage. 12 sites ont été passés au peigne fin : les 10 sites de campagnes des candidats du premier tour à la dernière présidentielle française et des deux dispositifs en ligne de Barack Obama et Mitt Romney, le tout à travers le prisme de deux leviers : Informer / influencer et Organiser / mobiliser. Cela a permis à Lecko d’en tirer les conclusions suivantes :
Le web politique en 2012 : plus en phase avec le web grand public qu’en 2007
En 2007, Internet avait été majoritairement utilisé comme un outil d’information. En 2012, la quasi-totalité des candidats à l’élection présidentielle en France ont saisi les enjeux qu’il représentait en termes de mobilisation et d’organisation des militants. Hormis les petits partis et le Front National, tous les autres partis ont développé des fonctionnalités permettant aux militants de se mettre en contact, de faciliter leurs actions sur le terrain, de mesurer l’avancement de leurs actions. Les web campagnes sont clairement devenues plus professionnelles et transversales, comme en témoignent les budgets consacrés au web (en moyenne 10% du budget global, l’étude détaille les budgets web de chaque parti politique). Enfin, le web politique français est apparu bien plus en phase avec les usages de l’Internet grand public. SOcial, LOcal, MObile, il a su transposer, des pratiques observées à grande échelle par des marques ou des collectivités territoriales; allant même jusqu’à tester des initiatives plus ludiques.
Des campagnes Web pour informer, sensibiliser et mobiliser
La dimension participative, du moins en ligne, fut secondaire au cours des campagnes. Il s'agissait avant tout d'informer, de sensibiliser et de mobiliser plutôt que de faire remonter des idées du terrain voire de co-construire un programme, comme cela avait été tenté en 2007. La plateforme de mobilisation « Toushollande.fr » a été l’une des plus aboutie en opportunités de mobilisation proposée par les candidats. Elle gérait tout l’aspect organisationnel de la campagne : les actions entreprises par les militants (recensés dans un tableau de bord personnel…), les argumentaires à tenir… Celle-ci se présentait comme un véritable complément au site d’information et de sensibilisation. Nicolas Goin, consultant directeur chez Lecko et auteur de l’étude souligne « le levier organisationnel s'est professionnalisé au cours des campagnes 2012 et l'usage du web a été déterminant dans la mobilisation des soutiens ».
Aux Etats-Unis : l’importance majeure de la donnée
Du côté des Etats-Unis l’étude montre comment Barack Obama s'est appuyé sur la masse de données personnelles qu'il a récoltées dès 2006 pour donner les moyens à ceux qui le soutenaient de faire campagne pour son compte. Il a maillé ces informations avec son système d'information militant en fournissant à ses supporters non seulement des argumentaires mais aussi des listings de personnes, enrichies d'informations personnelles, par exemple sur leurs centres d'intérêt.
Cinq transpositions possibles au niveau du web public : Open Data, gamification, storytelling, web mobile et crowdfunding.
Dans la dernière partie de l’étude, Lecko montre comment les collectivités territoriales (même les plus petites) peuvent s'inspirer des campagnes présidentielles qui ont eu lieu en France et aux Etats-Unis. Lecko a identifié 5 approches pouvant être transposées au niveau d'une collectivité: l'utilisation et le rendu des données, la gamification, le storytelling, le web mobile et le crowdfunding.
- Qualification des données et crowdsourcing
C’est un moyen pour les collectivités d'afficher plus de proximité avec leur écosystème - citoyens, associations, écoles, entreprises - et de favoriser la mobilisation autour de projets et d'initiatives mal connus. A la confluence de l’engagement citoyen et de l’innovation participative, le « crowdsourcing» peut permettre à une collectivité de s’appuyer sur le vécu ou l’expérience des habitants d’un territoire pour venir enrichir des données qu’elle pourrait avoir du mal à collecter et, par conséquent, l’aider à résoudre d’éventuels problèmes non identifiés. Exemple: l’identification des problèmes de voirie en ville (Cf. exemple de Mérignac développé dans l’étude).
- Gamification: les collectivités peuvent transposer ces pratiques de jeu avec succès.
La campagne 2012 en France a vu l’arrivée de mécanismes de « pointification » (attribution de « points » en fonction de l’intensité de la participation) visant, dans un registre le plus ludique possible, et en s’inspirant de concepts tels que Foursquare ou Badgeville, à inciter les sympathisants à s’engager plus activement dans la campagne. Au-delà des traditionnelles photothèques et vidéothèques des sites web de collectivités, la gamification peut être un excellent moyen de proposer une expérience en ligne complémentaire, préalable ou faisant suite à une visite. Couplée à une utilisation sur supports mobiles, elle peut alors jouer sur toutes les passerelles entre physique et virtuel (Ex. : jeux de pistes).
- Storytelling : Un moyen efficace pour promouvoir son territoire
Nombre de collectivités locales se demandent encore fréquemment comment valoriser au mieux un territoire pourvu de richesses et d’histoire au-delà des formats habituels.
Le ton très institutionnel souvent utilisé ne correspond plus ni aux codes du média web, ni aux attentes des internautes qui, surfant de plus en plus sur les médias sociaux, sont désormais habitués à ces modes de communication plus directs et décalés.
- Web Mobile : pour apporter un vrai service aux administrés
Le recours aux applications mobiles a été important durant les campagnes présidentielles. Les collectivités s’équipent aussi car 30% des 50 plus grandes villes françaises ont développé un site ou une application mobile. Mais le plus souvent ils ne font que reprendre les informations publiées sur le site web alors que ces applications pourraient être plus orientées services.
- Crowdfunding : Vers un financement citoyen de biens et services publics ?
Qui dit campagne électorale, dit recueil de dons. Le crowdfunding abondamment utilisé aux Etats-Unis a été mis en place, de manière plus ou moins évoluée, par tous les partis français de lors l'élection présidentielle.
La traduction du crowdfunding au niveau des collectivités est déjà une réalité aux Etats-Unis. En France ce n’est pas encore le cas. Pourtant selon Lecko la question mérite d’être suivie de près. « En effet, les sources de financement sont pour tout projet multiples, et les collectivités gagneront à échanger avec les différents acteurs pour proposer à leurs administrés un service public le plus efficace possible. » conclut l’étude.
L’étude complète est disponible en ligne dans la section « Publication » du site de Lecko : http://lecko.fr/
A propos de Lecko
Lecko (ex-USEO) est un cabinet de conseil en organisation et nouvelles technologies. Il accompagne ses clients dans leur projet de management de l’information, de collaboration et d’entreprise 2.0. Le cabinet intervient pour moitié de son activité auprès du secteur public et a développé une expertise sur les spécificités de leurs enjeux de transformation : gestion de la relation citoyens, réseaux sociaux territoriaux, administration 2.0 et Open Data. Cette étude s'inscrit dans la continuité des études précédentes :
- Présidentielles 2012 : le web au coeur du dispositif de campagne des candidats (Juin 2012)
- Réseaux sociaux des mouvements politiques (Juin 2011)
- Twitter, un nouveau canal de la relation usagers (Juin 2010)
- Dialogue citoyen : la voie/x légitime des collectivités (Juin 2009)
Parmi les clients de Lecko : AGIRC-ARRCO, Assemblée Nationale, BNP Paribas, Communauté Urbaine de Strasbourg, Conseil général du Val d'Oise, Conseil général de Loir-et-Cher, JC Decaux, Crédit Agricole SA, GDF Suez, Grand Lyon, Michelin, Ministère de l'éducation nationale, Ministère de la culture, Ministère des finances, Sanofi, Société Générale, …